Initiation

Projet
D'après la procession de Marc Chagall (1909) Mine graphite, encre, lavis d'enc
re, gouache blanche sur papier mis au carreau

Technique
Collage - couture - peinture - lavis

Date

2000

Retour au pays 

Elle sent bon les hivers cette terre de répit

Mais mieux vaut un hivers qu'une saison sans pluie

Une terre qui de mer n'a de mer que l'ennui

Où ne coule de rivière que rivière a demi

Elle sent bon les hivers cette terre choisie

Tout au moins pour quelqu'un qui n'eut pas la surprise

De voir le jour tomber sur sa terre promise

Je ne suis pas errant comme un fils d'Israël

Je n'ai pas d'orient pour que pousse mes ailes

Et pourtant...

Je ne suis pas d'ici non pas plus que d'ailleurs

De la bas je ne suis qu'une infime vapeur

Autant dire rien de plus qu'une fumée sans feu

Ce qu'il reste des eaux qui s'écoulent trop peu

S'écarquillent dans les aires, s'éparpillent et meurent

C'est pourquoi j'ai choisi comme terre d'attache

Les tressaux alanguis d'une terre où se cache

Les légendes anciennes d'un nordique voyage

Les vapeurs que je trainent se mêlent à ses nuages

Et pourtant...


Il y a entre moi et mes quatre ou cinq ans

Quelque chose d'un détroit où se croisent des vents

Où hercule longtemps fit chanter ses colonnes

Où aujourd'hui encore viennent mourir des hommes

Du pays qui d'en face ut mon commencement

C'est pour cela aussi que je ne bougerais plus

Te garder des questions qui descendent des nus

Qui traversent les airs pour te dire « toi aussi

N'as tu pas comme Césaire de Retour au pays ? »

Et pourtant...

Si je plante ici même dans le creux des sillons

Que dessinent à peine les ruisseaux de mon front

Le décor planté de mes racines sages

C'est pour te dispenser de n'être que de passage

Comme je suis, je serais et comme seront

Après moi les enfants dont le terre natale

Eut le défaut criant de n'être pas ancestrale

Je n'suis pas noir de peau comme un rastafari

Je n'ai pas pour tombeau de vallée d'Éthiopie

Et pourtant...                             Cedrik Hardy 2010

Racine endormie 

Technique

Monotype, rehaussé au blanc

Date
2022

    Amour, 

    Moitié de cieux

    Technique

    photographie - poésie

    collage - peinture - aquarelle

    Date
    1998

    "C'est l'histoire de deux moitiés de cieux qui se cherchaient. L'un, orné de lune, froide et lugubre, qui grelotait. Tout de blanc et noir, de noir et blanc, qui se mêlaient. L'autre plein de soleil, chaud à merveille qui rayonnait, tout endimanché dans ses couleurs, de fin juillet. Quand, ils se connurent, rien n'est plus sûr, ils s'attirèrent. Ils se prirent par l'aurore, s'enlacèrent par l'aube et ils dansèrent. Chacun d'eux en son temps, qu'un d'eux en son lieu, sur son hémisphère. Depuis la nuit des temps ils se courent après jamais ne se voient, juste s'aperçoivent, juste se sentent, juste se ressentent, juste... C'est pas juste...." Cedrik H. 1998


    Fontaine Strawinsky - Cedrik Hardy

    Torùn du matin les bagages à la main

    C'est prendre son élan que de marcher un brin

    Que de se pendre aux minutes exsangues

    Qui ouvrent le chemin

    Je prend dans un instant le bus de Paris

    J'ai rendez vous galant fontaine Starvinsky

    Si c'est de doutes que se payent les routes

    Alors j'en paye le prix


    Comme il me reste un peu de temps je fume en rêvant

    Une autres sobiecky en forme de bilan

    Rien de nouveau sous le ciel souris et l'air grisonnant

    Alors patience mon amour toi qui me dit souvent

    Que j'ai ces derniers jours l'esprit un peu changeant

    Patience mon amour je cueille des suspends...


    D'ici peu il se pourrait que j'étire mon cour

    vers l'ouest qui se fait plus sage chaque jour

    Que je me fende d'un œil dilettante

    Des charmes d'un retour

    Pour mettre nos unions en ordre de raison

    Et faire pour un instant le tour de la question


    Fontaine Stravinsky

    Technique

    collage - peinture aquarelle

    Date
    2002 - 2008 - 2022

    Ma lune plaine n'a pu prendre longtemps

    Le vent a son balcon

    C'est derniers temps je crois j'ai du faire maussade

    Les 101 000 pas que comptent ma mansarde

    Comme tendu vers le jour attendu d'une longue balade

    Alors patience mon amour toi qui me dis parfois

    Que j'ai comme toujours quelque chose de froid

    Patience mon amour je brode mes émois


    Je me suis depuis peu en guise de morale

    Fait de ces entre deux quelque chose d'Épinal

    Une madone au nom d'un nom de dieu

    A perdre les pédales

    Mais puisque les soutes se ferment mangeuse de nos vies

    Qu'a perte l'on essaime entre ailleurs et ici

    entre deux eaux des lignes d'horizon

    En guise de repli

    Je rentre mon amour et tant pis si je laisse

    Un peu de mon retour en forme de promesse

    A cette branche fait du bois de tes hanches et du goût de tes fesses

    Alors patience mon amour toi qui me dit pourtant

    Qu'il faut bien ce retour pour dire le comment

    De ta patience mon amour et du pourquoi tu me reprend


    Enfer

    Projet
    D'après l'enfer de Dante, triptyque gravure

    Technique
    Eau forte - matrice métal 1/3

    Date
    2000

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